28 déc. 2007

L'accordéoniste


Voici pour la fiche d'identité, les paroles de "l'accordéon" de Serge Gainsbourg, qui représentent le plus bel hommage à l'instrument et instrumentaliste... et une représentation de cette époque des années 50, surréaliste et dadaiste que j'ai aimé lire et aurais aimé vivre...
Attention, je ne suis pas un virtuose (débutant) et cet accordéon est l'ancêtre (diatonique) avec des possibilités plus restreintes. Yannick
L'accordéon (1962)
Dieu que la vie est cruelle Au musicien des ruelles
Son copain son compagnon C'est l'accordéon
Qui c'est-y qui l'aide à vivre A s'asseoir quand il s'enivre
C'est-y vous, c'est moi, mais non C'est l'accordéon
Accordez accordez accordez donc
L'aumône à l'accordé l'accordéon.
Ils sont comme cul et chemise Et quand on les verbalise
Il accompagne au violon Son accordéon
Il passe une nuit tranquille Puis au matin il refile
Un peu d'air dans les poumons De l'accordéon
Accordez accordez accordez donc
L'aumône à l'accordé l'accordéon.
Quand parfois il lui massacre Ses petits boutons de nacre
Il en fauche à son veston Pour l'accordéon
Lui, emprunte ses bretelles Pour secourir la ficelle
Qui retient ses pantalons En accordéon
Accordez accordez accordez donc
L'aumône à l'accordé l'accordéon.
Mais un jour par lassitude Il laissera la solitude
Se pointer à l'horizon De l'accordéon
Il en tirera cinquante

Centimes à la brocante
Et on fera plus attention

A l'accordéon

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